Retrouver notre capacite d’agir
L’éducation populaire n’a pas une définition unique et unanime. Elle peut être citée dans des contextes différents et désigner des pratiques ou intentions parfois contraires.
- L’éducation populaire a une visée politique – la transformation d’une société qui reproduit des formes sociales oppressives qu’il faut déconstruire pour aller vers plus de justice sociale et environnementale
- Cette transformation est un processus, sur le temps long, qui passe par des prises de conscience, l’émancipation de nos oppressions, l’augmentation de notre capacité à agir sur le monde afin d’imaginer et de créer ensemble ces nouvelles formes sociales, plus égalitaires
- Ce processus se construit par et pour les peuples, ce qui implique un accès pour toutes et tous aux espaces de réflexion, d’analyse et de décision sur les questions qui les concerne
- Elle propose pour cela des actions d’éducation qui permettent d’expérimenter d’autres façons de faire ensemble, participatives, créatives, interactives, où les discussions et les erreurs permettent d’avancer, où on apprend en faisant
Les interventions de Nosautras ont une intention d’education populaire
Autrement dit, lors de ces temps où on va partager nos savoirs, nos réflexions, nos doutes, conscientiser des choses, tirer des conclusions, imaginer parfois des actions, il se passe autre chose : les personnes et les collectifs reprennent la main sur ce qui leur a échappé, regagnent en capacité d’agir sur un ordre établi qui ne leur convient plus.
« J’ai réussi à pointer des choses importantes sur mes implications bénévoles que je n’avais pas conscientisé avant » – Marie-Charlotte
« Ça m’a redonné de l’énergie et de quoi réinterroger ma place dans un groupe » – Véronique
« Ça a permis de mettre tout le monde au même niveau de plusieurs problématiques et se rendre compte qu’elles étaient partagées. Ça donne envie d’agir » – Dominique
Et ça, ça crée de petits mouvements, de la transformation sociale à l’échelle du collectif, qui va redonner de l’énergie et infuser plus largement ; pour que ça fasse tâche d’huile ici et ailleurs, dans le présent et sur le temps long.
Pour mettre au travail les questions définies par le groupe, je mobilise différentes méthodes et outils d’animation issus des pédagogies actives.
Un va-et-vient entre théorique et pratique permet de rester ancré·es dans le réel, tout en faisant bouger ce que l’on pense ou ce que l’on a l’habitude de faire.
Différents formats s’alternent pour rythmer les séances : lecture, réflexion, jeux, échange et analyse de pratiques, enquête, réalisation, en groupe complet, petits groupes ou en temps individuel…
On s’exprime, on se raconte, on cogite, on debat… ça bouge !
En tant qu’intervenante, je porte une attention particulière à l’installation du cadre qui permette à chacun et chacune de pouvoir participer à la réflexion et l’élaboration collective.
Chaque parole compte, chaque personne a une place le travail collectif.
« La richesse et la diversité des outils d’animation ont permis au groupe d’élaborer finement leur réflexion et de co-construire un projet de fonctionnement commun » – Camille